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Lire c'est partir à l'aventure sans prendre aucun risque si ce n'est celui de se perdre dans l'imaginaire
30 avril 2014

La Voix du sang (Anthony Ryan)

J'ai reçu une invitation du site Babelio à participer à une "Masse Critique" un peu spéciale : j'ai donc reçu  "Blood Song - La voix du sang" d'Anthony Ryan, prochaine grosse sortie de Bragelonne prévue en Juin. Il semblerait qu'ils aient ciblé les envois puisqu'il s'agit là d'une saga de fantasy (style que j'affectionne particulièrement )ou encore d'un roman qu'on pourrait classé dans la littérature de l'imaginaire. La fantasy, bien qu'étant un style jeune, est très proléfique : il y a du bon, du très bon, du réchauffé voire du médiocre et on se perd parfois dans les méandres des différents style qu'elle englobe. 

On ne présente plus les éditions bragelonnes qui connaissent avec perfection les ficèles du marketing littéraire : ainsi dès la couverture le lecteur est appater : Bragelonnre préente ce roman comma la claque fantasy de 2014 !! et le roman est rattacher à David Gemmell et son célèbre "Légende" ou au "Trone de Fer" de George R.R. Martin dont l'adaptation à la télévision fait grand bruit... Je comprends donc que mon attrait pour la littérature de l'imaginaire ai poussé babelio à me proposer cette masse critique spéciale mais je ne peux affirmer ou confirmer l'accroche du bouquin puisque je n'ai pas (encore lu) de David Gemmell et je n'ai fait qu'une petite incursion dans le monde de George Martin pour en ressortir un peu trop horrifiée à mon goût.

 

monavis

Je n'ai pas tout de suite compris qui était le héros du livre puisque l'auteur commence avec une scène d'introduction où un scribe rencontre un prisonnier : Vaelion al Sorna dit "le tueur d'espoir". On comprends assez rapidement (ceci dit si on lit entre les lignes) que cet homme énigmatique, pleins de flegme va prendre une grande importance dans l'histoire. C'est alors que les deux protagonistes se mettent à discuter  : on comprends alors que le narateur est le scribe qui nous racconte l'histoire de al Sorna.

Le roman commence donc par un immense saut dans le passé où on découvre d'emblée la dureté du ton de l'auteur puisque le jeune Vaelin al Sorna sera abandonné par son père à l'age de 10 ans aux portes d'une forteresse (assez glauque dans la description d'ailleurs) du sixième Ordre. Qu'est ce que cet ordre : une amée qui défend le royaume au détriment des ennemies de la Foi, foi qui semble ériger les défunds aux rangs de grande puissance avec un culte des ancètres bien présent. 

On assiste donc à la première partie du roman qui n'est ni plus, ni moins que le traditionnel récit initiatique du héros : on entre dans cette école militaire à fort renfort de saubriquets plus ou moins vulgaires,  de chatiments corporels distribués de ci de là et d'intimidation en tout genre ...  Le ton est donné dès les premiers chapitres : on assite bien là, à la mise en place d'un roman d'héroic fantasy (d'où la référence à David Gemmel ?) où la violence et la noirceur ne seront pas épargnés ... J'ai eu quelques difficultés avec les noms aux sonorités étranges et à la grosses quantités de personnages secondaires (élèves et maitres) mais je dois bien avouer que la construiction de la psychologie des personnages est bien menée : l'esprit de groupe formé par Vaelin et ses frères ressort assez vite et la cruauté brutale que ponctuent les années d'études donne de l'ampleur à l'histoire. Je regrette personnellement de ne pas avoir plus fouillé le premier point au détriment du second : mais il s'agit là d'un point de vu très personnel (ma sensibilité anti violence n'est plus à expliquer pour ceux qui auront un peu plus fouillés mes lectures). 

Bien vite, des intrusions extérieurs à l'école vont permettre la mise en place de mystères qui vont permettre d'accrocher le lecteur (ce fut mon cas : je voulais en savoir plus) et de réaliser les enjeux de l'avenirs de nos compagnons. 

Cette première partie me rappelle d'une part l'assassin royal de Robin Hobb par son récit initiatique et les mystères des enjeux de manière assez plaisante et d'autre part le cycle de l'épée de vérité par sa cruauté et on mysticisme. Inutile donc de dire quà ce stade je suis partager entre un grand plaisir de lecture et un sentiment de déplaisir grandissant ....

Le déplaisir va en augmentant puisque la vulgarité prend le relais sur la violence toujours présente ... bien que des mystères se mettent en place les préseptes tels que la Foi, la Ténèbre et autres termes ne sont pas, à mon gout, assez bien expliqué et l'ensemble donne un monde, un peu trop, fouilli qui aurait mérité une construction peut être plus explicite pour le lecteur... Je me suis un peu perdu dans cette lecture !

La lecture perd de son intéret lors du troisième chapitre où notre héros et ses amis partent pour leur première vrai quête... et se perd dans des successions d'intrigue un peu trop alembiqués, parachutté d'on ne sait où : il me reste donc un petit gout de baclé dans la bouche ... 

En conclusion : un gros pavé Fantasie dont on va sûrment entendre parler au vu de la grande opération marketing mis en place par l'auteur et la maison d'édition ... de là à affirmer que c'est la révélation fantaisie de 2014 !!! J'ose espérer qu'il y aura d'autre révélation, sans quoi les nouveauté dans le domaine ne détronneront pas les grands classiques à la Tolkien, Robin Hobb ou encore les auteurs cité par la maison d'édition pour vendre cette nouvelle saga ...Pas de coup de coeur donc !

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Commentaires
Lire c'est partir à l'aventure sans prendre aucun risque si ce n'est celui de se perdre dans l'imaginaire
  • Depuis que je sais lire, le monde s'est ouvert à moi. Aujourd'hui je suis maman et ce que je préfère c'est les lectures offerte. En tant qu'animatrice j'aime tenter des excursions dans le monde des livres ...
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